lundi 28 février 2011

Sans un mot, de Harlan Coben


Sans un mot

Harlan Coben

Lu en format audio-livre. Plus d’infos sur l’audio-livre ici.
Narrateur voix : François d’Aubigny.












Résumé
Jusqu'à quel point connaît-on vraiment son enfant ? Mike et Tia ne cessent de se poser la question : leur fils Adam, seize ans, a changé. Réfugié dans sa chambre, il ne quitte plus son ordinateur. Malgré leurs réticences, Mike et Tia se décident à installer un logiciel de contrôle. Un jour, un e-mail inquiétant. Et Adam disparaît. Sans un mot... C'est alors que tout bascule. Sur un rythme d'enfer, Harlan Coben nous entraîne dans un thriller plus électrisant que jamais. Pièges du web, délinquance virtuelle, tueur psychopathe, le maître de nos nuits blanches se joue de nos angoisses avec une délectation machiavélique.


Mon avis :

Ce livre est ma première expérience de livre audio. Je ne saurais pas dire si c’est lié au livre, au narrateur (la voix) ou bien à la lecture audio en elle-même, mais je n’ai pas réellement accroché. Il faudra que je tente un autre titre pour comparer.

J’ai aimé le confort qu’apporte la lecture audio, la possibilité de « lire » dans des moments où cela ne serait pas possible avec un livre dans les mains. J’ai pris du plaisir à cette écoute, à me plonger dans une histoire comme un enfant à qui l’on lit un conte le soir. Mais je garde une grosse réserve quand à ce livre en particulier. Sans doute que le narrateur voix y est pour beaucoup : en effet, je n’ai pas vraiment apprécié sa lecture, sa manière de lire. Peut-être qu’un autre lecteur m’aurait plu davantage ?

Toujours est-il que l’histoire en elle-même ne me laisse pas un souvenir impérissable. Après 20 chapitres (la moitié du livre), j’avais l’impression que l’auteur était encore en train de poser les bases du roman. J’avais plus la sensation d’être dans un roman un peu noir et introspectif sur la nature humaine que dans un thriller.

Pour le petit topo, Spencer, jeune adolescent de 16 ans, s’est suicidé il y a peu. Sa famille ne s’en remet pas et depuis ce drame, Adam, l’un de ses amis de lycées, change lui aussi : il fugue, devient colérique, cache des choses à ses parents... Ceux-ci s’inquiètent et décident de le surveiller en installant un logiciel espion sur son ordinateur ainsi qu’une puce GPS dans son téléphone. Puis un jour, après une dispute, Adam ne revient pas à la maison. Parallèlement, un psychopathe tue des femmes et l’on suit l’enquête de la police à ce sujet. Le roman s’intéresse également à la vie de tous les voisins des parents d’Adam.

Je n’ai pas su clairement discerner quelle était l’intrigue, vers où l’auteur souhaitait nous amener, avant plus de la moitié du roman. Bien évidemment, la disparition d’Adam est la base du suspense, mais elle met déjà beaucoup de temps à arriver dans l’histoire. J’ai vraiment trouvé que ça partait dans tous les sens et du coup, rien ne nous met vraiment dans l’angoisse. Durant une bonne moitié de l’histoire, aucun des rebondissements ne m’a amené à m’inquiéter pour quelque personnage que ce soit.

De nombreux événements parallèles se déroulent et pas mal de personnages différents nous sont présentés en détail, les uns après les autres, dans leur existence quotidienne, leur vie de famille, leurs difficultés de couple et de parents… On passe tour à tour du point de vue de chacun d’entre eux, en approfondissant à chaque fois ses pensées, ses émotions et son mal-être. Car c’est un élément redondant de ce roman : aucun des personnages n’est heureux dans sa vie et chaque nouveau chapitre est l’occasion de plonger dans les dérives de l’esprit humain, les aléas de la vie qui peuvent rendre une existence maussade, triste, voire désespérante. Le tout donne une ambiance assez oppressante au roman, qui en devient sombre et noir.

Évidemment, tous ces événements vont se trouver reliés, mais au fil de la lecture le déroulement nous parait assez cohérent pour que ce ne soit pas un grand rebondissement ! Pas de surprise magistrale, donc.  


Mon bilan : Ce n’est assurément pas un roman dont je me souviendrais, j’ai passé un bon moment d’écoute, de divertissement, mais l’ensemble ne me donne pas envie de me replonger rapidement dans un Coben. Je pense tout de même que c’est en grande partie lié au format livre-audio.

3 commentaires:

Anne Sophie a dit…

je passe sur ce titre :)

Anasthassia =) a dit…

Je n'ai jamais essayer les livres audio et te ne me donne pas très envie :/ Mais j'imagine que la voix du narrateur compte beaucoup, peut-être que le prochain te plaira plus :)
Je pense que passerai mon tour moi aussi !

Malorie Leduc a dit…

Je n'ai toujours pas lu Harlan Coben. Il faudrait que je me lance !