jeudi 24 janvier 2013

T'choupi découvre... les chiffres, les lettres, les formes, les couleurs

T'choupi découvre les chiffres
T'choupi découvre les lettres
T'choupi découvre les formes
T'choupi découvre les couleurs

Thierry Courtin

Editions Nathan

La bibliothèque de T'choupi à ne pas manquer !

12 pages

Prix : 6,90 €


Présentation :

4 livres pour découvrir les indispensables. Une approche simple avec des éléments du quotidien.














Mon avis :

Comme à chaque fois, mon fils est ravi de découvrir de nouveaux livres de T'choupi, quand bien même il devient un peu grand pour certains d'entre eux.
A 4 ans, il est en effet plu âgé que la cible de ces 4 ouvrages, plutôt adaptés aux tous-petits en apprentissage des bases.
Il n'y a guère que le livre sur les formes qui lui a posé quelques petites colles, notamment pour nommer le losange et le rectangle.

 
Cette collection, très colorée, est vraiment bien réalisée. Dans un format carré aux bords arrondis, aux pages rigides et plastifiées, à la couverture douce et moelleuse, tout est idéal pour les petites mains.
 
Chaque thème est abordé sous l'angle des éléments du quotiden, que connaît l'enfant : des objets de la maison, des personnes, des animaux, des jouets...
 
 
 
C'est au final un très bon outil pour lui faire découvrir les premiers apprentissages, ou pourquoi pas, lui faire réviser les essentiels.
 
Encore une fois, la très large collection T'choupi fait mouche avec ses nouveautés, toujours intéressantes, parfaitement étudiées pour l'enfant et qui, immanquablement, lui plairont de manière inconditionnelle.
 
 
 
 
 



Mon bilan :

Clairement un indispensable, comme tous les T'choupi. Si mon fils ne devait avopir qu'une seule collection de livres dans sa bibliothèque, ce serait celle des T'choupi, formidable par sa variété, ses nouveautés, son attrait sans cesse renouvelé.



lundi 7 janvier 2013

Nos étoiles contraires, de John Green

Nos étoiles contraires

John Green

Editions Nathan

323 pages











Synopsis :

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.


Mon avis :

C'est l'histoire d'une fille qui a un cancer... Non, en fait c'est pas ça.
C'est l'histoire d'une fille qui tombe amoureuse... Oui, mais pas seulement, c'est pas vraiment ça non plus.
C'est l'histoire d'une fille et d'un garçon qui veulent connaître la suite d'un livre qu'ils adorent... C'est pas ça non plus, enfin pas uniquement !
 
C'est l'histoire d'Hazel et d'Augustus. Oui ! Oui, c'est ça !!
 
Vous connaissez le tableau de Magritte sur lequel une pipe est dessinée et sous ce dessin est inscrit "Ceci n'est pas un pipe" ?



Nos étoiles contraires, c'est un peu comme ce tableau (qui d'ailleurs est cité dans le livre, Augustus est un grand fan des métaphores).
Ca a l'air d'un livre jeunesse sur l'histoire d'amour de deux jeunes cancéreux. Mais ce n'est en fait que l'image de cela. En réalité, ce livre est tout en profondeur, tout en métaphores, en sous-entendus, en réflexions, en humour, en émotions, en sensations...
 
Pour reprendre une expression chère à Hazel et Augutsus, ce livre est en fait un effet secondaire. Un effet secondaire de quoi ? Et bien, je dirai qu'il est un effet secondaire de leur amour, mais quelqu'un d'autre pourra dire qu'il est un effet secondaire de leurs cancer, ou bien tout simplement, qu'il est un effet secondaire de l'imagination et de l'immense talent d'auteur de John Green.
 
Pour la première fois depuix plus de deux ans, j'ai pleuré en lisant un livre. Mais j'ai ri aussi, en lisant ce même livre. Et pour la première fois depuis une éternité, j'ai aimé, puissament aimé les personnages.
 
J'aurai adoré être leur amie, leur mère, leur soeur, leur fille même, car les parents sont des personnages formidablement attachants aussi.
 
Ce qui est si poignant et bouleversant dans ce livre, ce qui fait qu'on s'y attache, qu'on s'y jette à corps perdu, qu'on en ressort chamboulé et tout chiffonné, c'est son réalisme. La vision des choses si simple et spontanée, si vraie, complètement ancrée dans le quotidien et si peu dans le fantasme d'un maladie surmontée avec héroïsme.
 
Merci John Green !


Mon bilan :

LE livre à ne pas manquer en ce début d'année, pour tous les âges ( non ce n'est pas un livre jeunesse). C'est un livre qui fait rire et pleurer et c'est un livre que l'on referme en remerciant l'auteur pour ce cadeau et pour son talent.


jeudi 3 janvier 2013

La dernière guerre, tome 1 : 49 jours, de Fabrice Colin

La dernière guerre
Tome 1 : 49 jours

Fabrice Colin

Editions Michel Lafon

416 pages










Synopsis :

Je m’appelle Floryan ; j’ai dix-sept ans. Il y a quelques jours, je suis mort : un attentat dans le métro. Je me suis réveillé dans un paysage de plaines et de montagnes, somptueux, qui s’étendait à perte de vue. Un être de lumière m’a accueilli, se présentant comme un "Élohim".
Il m’a proposé un choix : soit je le suivais dans le Royaume – un paradis, selon lui, mais que je n’étais pas autorisé à voir avant de m’y rendre –, soit je plongeai dans le Nihil, un gouffre gigantesque menant vers… Vers quoi ? C’est là toute la question.
Je ne sais rien du Nihil, j’ignore tout du Royaume, et j’ai quarante-neuf jours, pas un de plus, pour prendre une décision. Le problème, c’est que ce choix n’engage pas que moi…


Mon avis :

Comment résister à l'appel du dernier Fabrice Colin, auteur dont j'ai tellement apprécié certains titres : Bal de givre à New York, Les étranges soeurs Wilcox et La malédiction d'Old Haven ?
C'est donc pleine d'enthousiasme que j'ai abordé ce livre, premier des deux tomes qui constitueront cette histoire.
Et si le démarrage est satisfaisant, plein de découvertes, avec un décor qui se plante, des personnages que l'on découvre et tout à coup un basculement vers un autre monde, la suite est moins soutenue dans l'intérêt du lecteur.
L'intrigue est plutôt lente à se mettre en place une fois que Floryan est arrivé sur l'Intermonde et l'auteur passe énormément de temps sur la description de ce nouvel univers. Au delà de la nécessité évidente de poser les bases d'un monde inconnu, j'ai ressenti une certaine monotonie dans l'approche presque méditative.
On parle de vie après la mort. On parle d'Elohim et donc de religion. On parle de paradis et de croyance. Tout cela implique forcément une réflexion mystique, que toutefois j'ai trouvé assez orientée dans ce livre et qui ne m'a pas franchement convaincue.
Par ailleurs, je me dois de signaler que le synopsis est assez trompeur. Alors certes, il résume bien la toute première partie de l'ouvrage et ne dévoile rien des surprises qui attendent le lecteur au fil des pages. Cependant, il laisse supposer que l'histoire des 49 jours d'où le titre tire son nom sera le fil conducteur de l'intrigue, alors qu'en fait non, pas vraiment (voire pas du tout).
Sur l'ensemble du livre, ma lecture a évolué en dents de scie : des moments d'ennui et des moments de passion, pour un final déroutant ! J'attends la suite pour me prononcer totalement. Dans l'ensemble j'ai trouvé un certain manque d'équilibre à ce tome, avec des moments trop descriptifs, trop dans l'introspection ou la contemplation, et d'autres moments dans une action trop vite achevée, ou dans une révélation annoncée brutalement et qui tombe un peu à plat.
Quelques détails m'ont aussi un peu dérangés au cours de ma lecture. J'ai déjà parlé de l'aspect trop mystique un brin orienté. Mais j'ai aussi été titillée par le rapport que l'auteur créé entre les Altars (sorte de dragons familiers attachés à un seul individu de manière définitive) et les humains : très proche finalement de la relation humain-chevaux dans la vraie vie, je l'ai trouvée vraiment trop dans la soumission de l'animal. L'auteur nous présente la relation comme très forte, créant ainsi un binôme lié par l'esprit, presque indissociable. Or les humains font souffrir leur Altar pour les lier à eux, et les dominent clairement.
L'aspect qui a su m'enchanter et m'accrocher, c'est les voyages dans le temps. Finement maîtrisée, l'idée est développée de manière très originale, sans incohérence et avec beaucoup d'intérêt et de rebondissements.

La découverte du futur apporte à cet ouvrage une partie apocalyptique fascinante. On a terriblement envie d'en savoir plus ! 
C'est donc une histoire à tiroir que nous propose Fabrice Colin, avec des intrigues dans l'intrigue. A certains moments on ne sait plus trop où donner de la tête, mais tout reste clair et limpide à chaque fois.


Mon bilan :

Un roman qui se lit avec plaisir, qui se dévore par moments, mais un certain déséquilibre est à noter. La suite saura-t-elle me convaincre ?