Journal d'un dégonglé, tome 1 : Carnet de bord de Greg Heffley, de Jeff Kinney

Journal d'un dégonflé
Tome 1 : Carnet de bord de Greg Heffley

Jeff Kinney

Editions Seuil

223 pages

Résumé :

Greg a 12 ans, un grand frère musicien qui lui fait des blagues, un petit frère qui le colle, un copain qu'il supporte histoire de ne pas être seul, des problèmes avec les filles qui pouffent à longueur de journée, des parents qui ne comprennent jamais rien à ce qu'il demande...
Un jour sa mère lui offre un journal intime, que Greg rebaptise en carnet de bord.

Mon avis :

Je me suis laissée tentée par ce titre au Salon du Livre et je l’ai lu sur le champ, pour partie directement dans la super zone repos du Salon, et je l’ai terminée dans les transports sur le trajet retour.

Bon, autant le dire tout de suite, je ne suis pas emballée. J’ai souri, j’ai bien aimé dans l’ensemble, mais rien de sensationnel.

On se retrouve donc à lire le « carnet de bord » de Gregory Heffley, jeune adolescent qui refuse le terme de Journal Intime. Il a décidé de remplir ce carnet offert par sa mère afin de pouvoir le transmettre aux journalistes quand il sera célèbre, ce qui, selon, lui, lui fera gagner du temps.

Greg note dans son carnet l’essentiel de ses aventures quotidiennes, ses péripéties, ses amitiés, ses déconvenues surtout. Greg n’est pas vraiment un garçon populaire, et ses amis le sont encore moins. Qui plus est, il a un grand frère qui lui joue des tours, et un petit frère très énervant qui obtient tout ce qu’il veut des parents. Des parents qui, soit dit en passant, valent le détour avec des personnalités hilarantes.

Ce journal est agrémenté de très nombreuses illustrations qui viennent mettre en image chaque situation décrite par Greg. Nous avons une à deux illustrations par page. Le texte est écrit en assez gros caractère et est très aéré, grâce à l’utilisation de lignes de type cahier. Au final, le tout donne une lecture vraiment très rapide, à mi-chemin entre un court roman et de la BD.

Le style, épuré, est vraiment très (trop ?) proche de l’écriture d’un jeune ado : court, parfois répétitif, sans fioritures, limité au strict nécessaire. Ainsi, si l’on rigole, ce n’est jamais du texte, mais plutôt des situations et des illustrations.

S’il n’y avait pas les images, je me serais vraiment rapidement lassé de ce style minimaliste et peu enlevé.

Mon bilan :

Un bon divertissement, mais je n’irai pas jusqu’à investir dans les tomes suivants. Cependant, s’il est disponible dans ma bibliothèque communale, je l’emprunterais volontiers car cela se lit vraiment vite et avec un certain plaisir.