vendredi 2 septembre 2011

Thomas Drimm, tome 1 : La fin du monde tombe un jeudi, de Didier van Cauwelaert

Thomas Drimm
Tome 1 : La fin du monde tombe un jeudi

Didier van Cauwelaert

Editions Albin Michel

392 pages











4ème de couverture :

"J'ai 13 ans moins le quart et je suis le seul à pouvoir sauver le monde. Si je veux."
Dans une société sous contrôle total où le jeu règne en maître, un ado se retrouve détenteur d'un secret terrifiant, qui déchaîne contre lui les forces du Mal... et celles du Bien.
Tiraillé entre la femme de ses rêves et un vieux savant parano réincarné dans un ours en peluche, Thomas va découvrir, de pièges en rebondissements, l'exaltant et périlleux destin d'un super-héros à mi-temps.
Course contre la montre et voyage initiatique, cette aventure de Thomas Drimm, au suspense haletant et à l'humour féroce, à tout pour passionner les lecteurs de douze à cent douze ans.

Mon avis :

Et me voilà avec une petite déception, pour ce livre que j’avais envie de lire depuis bien longtemps.

L’idée est bonne, intéressante et plutôt bien ficelée, mais le développement laisse à désirer et recèle une certaine complexité mal exploitée.

Comme à mon habitude, je ne vous dévoilerais rien de l’intrigue, car (pour une fois) le résumé annonce tout juste ce qu’il faut savoir. Le reste relève de la découverte de lecture.

Sachez toutefois que Thomas, pas encore 13 ans, va affronter moult péripéties. Bien plus que son jeune âge ne lui permet de supporter. Et c’est bien à ce niveau, je crois, que j’ai décroché. Tout de suite, quelques explications !

Comme je viens de le dire, Thomas a 12 ans. Même pas encore un ado (il répète souvent dans le livre qu’il est un « pré-ado »). Il pense comme un jeune garçon de 12 ans, parle et agit comme tel. Jusque là, nous ne pouvons que complimenter l’auteur qui n’a pas cédé à la facilité de donner à son héros plus de maturité qu’il n’est censé en avoir. Thomas a 12 ans et n’en parait pas plus.

Oui mais voilà… moi j’en ai 30, et avec Thomas, je me suis ennuyée. Car, pour arranger le tout, Thomas n’est pas ce qu’on peut appeler futé. Dégourdi oui, bien accompagné également, mais intelligent, pas vraiment.

Ajoutons à cela que la narration est à la première personne et se déroule au présent. Et vous avez là toutes les clés pour comprendre mon défaut d’investissement dans ce roman qui, par ailleurs, ne manque pas d’inventivité. 

Du positif, somme toute : un monde proche de la dystopie, où les lois sont strictes et étonnantes (divorce interdit pour les couples ayant des enfants ; obligation de jouer au Casino un minimum d'heures par semaine...), où la dépression et le surpoids sont sévèrement punis, et où chaque individu est contrôlé par une puce électronique dans le cerveau.  Un monde fascinant, cohérent et complexe que j'ai eu plaisir à découvrir !

Malgré cela c'est un coup manqué pour moi. Je mentirais en disant que je n’ai pas pris de plaisir, car l’auteur a de nombreux romans à son actif et sait balader le lecteur et lui ouvrir les portes de l’imaginaire.

Toutefois, je pense que ce livre satisfera plus aisément les plus jeunes, pouvant s’identifier à Thomas


Mon bilan :

Une petite déception, l’ennui m’attendait au coin des pages et je ne poursuivrais pas avec la suite des aventures de Thomas Drimm. 


Petit bonus
Visitez le site de la saga

Nouvelle couverture : 

4 commentaires:

Crouton a dit…

Ho dommage je comptais le lire :/

Anne Sophie a dit…

je passe pour ce titre

stephy21 a dit…

je me suis inscrite a ta newsletter

Clairdelune a dit…

Je passe aussi sur ce titre, même si je suis plus jeune et que, donc, je pourrais me mettre plus facilement dans la peau du jeune garçon... tu n'as vraiment pas l'air emballée lol x) La dystopie a l'air d'être intéressante par contre :)