mercredi 6 juillet 2011

Un jardin sur le ventre, de Fabienne Berthaud

Un jardin sur le ventre

Fabienne Berthaud

Editions Hugo & Cie

286 pages












4ème de couverture :

C’est l’histoire ordinaire de gens ordinaires dans une région où il ne fait ni beau ni mauvais. C’est l’histoire d’un peu tout le monde. L’histoire d’une vie fauchée. D’un amour qui s’arrête. D’une mère qui part. D’un mari qui devient veuf. D’un veuf qui ne veut pas le rester. C’est l’histoire de gens qui ne se comprennent pas. D’une sœur qui regrette. D’un frère qui revient. Il y a des petits-enfants qui souffrent, qui se taisent. Des filles qui pleurent, qui fument et des chiens qui aboient. C’est l’histoire banale de la vie et de la mort.


Mon avis :

Tout d’abord, merci aux éditions Hugo & Cie ainsi qu’à Babelio (opération Masse Critique) pour m’avoir permis de lire ce roman.

Je tiens à prévenir tout de suite, ma chronique de ce livre ne sera pas positive. C’est bien simple : je me suis ennuyée du début à la fin.

L’histoire est celle de Suzanne, qui meurt au début du roman. C’est Gabrielle, l’une de ses filles, qui nous narre toute la vie de sa mère, à la deuxième personne, comme si elle parlait à sa mère.

Extrait p. 59 : « Tu fus l’enfant d’une aventure. D’une liaison éphémère. D’une partie de jambes en l’air. De ton père, tu ne savais presque rien. […] Il s’appelait Dino. Son nom de famille, tu ne l’as jamais su. »

De sa naissance, non désirée, à sa mort, Suzanne n’a vécu que souffrance. Elle n’a que peu connu l’amour, passant d’une mère non aimante et peu présente, à un mari esclavagiste et dominateur.

Les chapitres sont courts, tout comme les phrases, toutes très courtes et hachées du début à la fin du roman.

Extrait p. 121 : « Il roulait en vespa. Sans te dépasser. Sans que tu ne le dépasses non plus. En parallèle. Ta tête près de la sienne. Tu voyais son profil. Son nez droit. Ses pommettes hautes. Ses cheveux blonds brandillaient dans le vent. »

C’est un style très particulier, entre les phrases ultra-courtes et la narration à la deuxième personne. Je n’y ai pas accroché. Ma lecture a été laborieuse, lente et peu agréable.

Je n’ai pas réussi à plonger dans cette histoire de vie, où finalement il ne se passe rien d’extraordinaire. C’est une histoire de vie simple, sans chichis, sans aventures particulières. Ce sont les émotions qui font vivre ce récit. Mais je ne m’y suis pas accrochée, je n’ai pas réussi à m’attacher à l’héroïne.

Dans la lecture, deux moments de vie sont alternés. Gabrielle nous raconte donc la vie de sa mère, et ponctuellement revient au moment présent, juste après son décès, quand la famille apprend à se reconstruire sans Suzanne.

Un point positif au roman toutefois : sa magnifique couverture, c’est elle qui m’a terriblement donné envie de découvrir ce livre, tout comme ce titre poétique et mystérieux.


Mon bilan :

Une déception, une histoire fade et sans découverte, une histoire de vie et de mort simple et sans surprise. A conseiller à ceux qui aiment les histoires de vie, et le sentimentalisme. 


4 commentaires:

Christine a dit…

C'est difficile de faire un commentaire sur un livre qui ne nous a pas plu, et je dois dire que tu as contourné le problème. En voilà un qui ne rentrera pas dans ma biblothèque

lasardine a dit…

il est sur ma LAL après avoir croisé pas mal d'avis positifs, voire très positifs... je ne l'ai pas encore acheté, mais si je saute le pas, j'espère ne pas avoir le même avis que toi!

akasha a dit…

outch pour ce que tu en dis...
Je passe à côté d'un navet et vu les passages que tu mets, je sais déjà que je n'aurais pas accroché avec l'écriture.

Ca n'a rien à voir, j'ai vu ton mp sur LA, j'y répond dès ce soir ;))

Bises

Liyah a dit…

Bon ben il est dans ma PAL celui-là ! J'espère l’apprécier plus que toi ! J'avais tout de même lu de bons avis dessus ! Il faudra que je me fasse mon propre avis !