lundi 7 janvier 2013

Nos étoiles contraires, de John Green

Nos étoiles contraires

John Green

Editions Nathan

323 pages











Synopsis :

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.


Mon avis :

C'est l'histoire d'une fille qui a un cancer... Non, en fait c'est pas ça.
C'est l'histoire d'une fille qui tombe amoureuse... Oui, mais pas seulement, c'est pas vraiment ça non plus.
C'est l'histoire d'une fille et d'un garçon qui veulent connaître la suite d'un livre qu'ils adorent... C'est pas ça non plus, enfin pas uniquement !
 
C'est l'histoire d'Hazel et d'Augustus. Oui ! Oui, c'est ça !!
 
Vous connaissez le tableau de Magritte sur lequel une pipe est dessinée et sous ce dessin est inscrit "Ceci n'est pas un pipe" ?



Nos étoiles contraires, c'est un peu comme ce tableau (qui d'ailleurs est cité dans le livre, Augustus est un grand fan des métaphores).
Ca a l'air d'un livre jeunesse sur l'histoire d'amour de deux jeunes cancéreux. Mais ce n'est en fait que l'image de cela. En réalité, ce livre est tout en profondeur, tout en métaphores, en sous-entendus, en réflexions, en humour, en émotions, en sensations...
 
Pour reprendre une expression chère à Hazel et Augutsus, ce livre est en fait un effet secondaire. Un effet secondaire de quoi ? Et bien, je dirai qu'il est un effet secondaire de leur amour, mais quelqu'un d'autre pourra dire qu'il est un effet secondaire de leurs cancer, ou bien tout simplement, qu'il est un effet secondaire de l'imagination et de l'immense talent d'auteur de John Green.
 
Pour la première fois depuix plus de deux ans, j'ai pleuré en lisant un livre. Mais j'ai ri aussi, en lisant ce même livre. Et pour la première fois depuis une éternité, j'ai aimé, puissament aimé les personnages.
 
J'aurai adoré être leur amie, leur mère, leur soeur, leur fille même, car les parents sont des personnages formidablement attachants aussi.
 
Ce qui est si poignant et bouleversant dans ce livre, ce qui fait qu'on s'y attache, qu'on s'y jette à corps perdu, qu'on en ressort chamboulé et tout chiffonné, c'est son réalisme. La vision des choses si simple et spontanée, si vraie, complètement ancrée dans le quotidien et si peu dans le fantasme d'un maladie surmontée avec héroïsme.
 
Merci John Green !


Mon bilan :

LE livre à ne pas manquer en ce début d'année, pour tous les âges ( non ce n'est pas un livre jeunesse). C'est un livre qui fait rire et pleurer et c'est un livre que l'on referme en remerciant l'auteur pour ce cadeau et pour son talent.


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