Tome 1 : Evermore
Alyson Noël
Editions Michel Lafon
341 pages
Synopsis :
Avant l’accident, Ever Boom était une adolescente comme les autres. Elle a perdu toute sa famille dans cet épisode tragique, et reçoit soudain un terrible don : celui de lire dans les pensées des gens, de voir leur aura et de connaître leur vie en les touchant. Elle se renferme alors sur elle-même et évite le contact. Les élèves du lycée la regardent comme une bizarrerie, la pointent du doigt… jusqu’au jour où elle rencontre Damen Auguste. Damen est mystérieux, plein de charme et terriblement beau. Toutes les filles du lycée se le disputent mais c’est à Ever qu’il s’intéresse. Or c’est le seul être dont elle ne peut pas découvrir les pensées. Et personne ne sait réellement qui il est ni d’où il vient. La seule chose dont Ever est sûre, c’est qu’elle est profondément et irrémédiablement amoureuse de lui.
Mon avis :
Je me suis laissée complètement
emportée par ce début de série, qui a été pour moi un petit coup de cœur
totalement inattendu. Inattendu parce qu’il s’agit d’un roman young adult
(plutôt young que adult même…) et qu’actuellement je me retrouve de moins en
moins dans les romances adolescentes. Pourtant, ce premier tome a su me
séduire.
D'abord la couverture : waou ! Elle est juste somptueuse, sombre et colorée à la fois, elle prend tout son sens au fil de la lecture : une réussite !
D'abord la couverture : waou ! Elle est juste somptueuse, sombre et colorée à la fois, elle prend tout son sens au fil de la lecture : une réussite !
Alors comme souvent, le héros
masculin m’a laissée indifférente (que voulez-vous, dans la vie comme en
littérature j’aime les hommes forts et virils, séduisants et sensuels, pas les
séducteurs de midinettes adolescentes). Toutefois, j’ai vraiment beaucoup aimé
Ever, l’héroïne : son histoire, sa psychologie, sa maturité, ses
questionnements, son côté sombre et ambivalent.
La petite sœur d’Ever, Riley, m’a
également beaucoup plu, par sa vivacité, sa joie de vivre (hum… enfin, façon de
parler), et la relation si particulière qu’elle entretient avec sa sœur. La
plupart des autres personnages ont aussi su me toucher, les amis comme les
ennemis, par la finesse de leurs personnalités, spécifiques et travaillées.
L’intrigue du roman tourne
évidemment autour de la romance naissante entre Ever et Damen. Toutefois,
l’auteur a su aller au-delà de ça, en amenant de nombreuses originalités qui
apportent de la profondeur et de l’intérêt au récit. Entre autres, j’ai trouvé
particulièrement pertinentes les périodes de doutes d’Ever, parfois très
longues (jusqu’à plusieurs mois) qui la font sombrer dans une phase noire ou
au contraire se complaire dans une situation égoïste, voire malsaine.
Ces périodes de latence de l'intrigue offrent une position particulièrement réaliste au récit, en jouant sur les faiblesses de l'héroïne. L'auteur évite ainsi l'écueil de rendre son personnage principal invulnérable et résistant à des situations insupportables : la souffrance, le deuil... Dans Evermore, l'héroïne est confrontée à des événements parfois très durs, qu'elle affronte à sa manière, avec des "ressources" étonnantes de réalisme.
Ces périodes de latence de l'intrigue offrent une position particulièrement réaliste au récit, en jouant sur les faiblesses de l'héroïne. L'auteur évite ainsi l'écueil de rendre son personnage principal invulnérable et résistant à des situations insupportables : la souffrance, le deuil... Dans Evermore, l'héroïne est confrontée à des événements parfois très durs, qu'elle affronte à sa manière, avec des "ressources" étonnantes de réalisme.
Les capacités particulières
d’Ever font l’objet d’un traitement approfondi : non négligées, elles sont présentées
comme un fardeau et non comme un don. Ce développement prend une pleine part
dans l’intrigue, de manière réaliste et captivante.
Du point de vue de la romance,
l’auteur nous offre un triangle amoureux inversé, chose assez rare pour être
signalée. Ici, pas de second prétendant pour faire la cour à notre héroïne,
mais bien une concurrente au titre de compagne du héros masculin. Ever devra en
effet se battre (au sens propre comme au figuré) pour conserver l’amour de
Damen.
Le style narratif est assez simple, mais pas simpliste. Rien de transcendant, on reste clairement dans une orientation YA voire jeunesse. Pourtant, l'auteur sait nous embarquer avec elle dans son histoire, se sentir proche des personnages et surtout, avoir terriblement envie de connaître l'issue de l'intrigue.
Alyson Noël est parvenue à me maintenir en haleine jusqu'au bout, maîtrisant les émotions et le suspense sur un dénouement qui pourtant coule de source (qui douterait de l'issue d'une intrigue de romance ?).
Mon bilan :
Un excellent premier tome qui se
conclut sur un coup de cœur ! Vite la suite !
5 commentaires:
Je suis comme toi, tombée sous le charme de cette série par le premier tome :)
bonne lecture avec la suite (je ne l'ai pas encore lue non plus)
bisous
Wahoo, pour le coup, je n'ai pas du tout accroché avec cette saga que j'ai trouvé ennuyeuse ..... oups !
Des bisous ma jolie et je lirai ton avis quand tu liras la suite !
Au sujet de "La maison de la nuit", regarde les dates dans mon planning des lectures co si tu souhaites nous rejoindre, bises !!
Oh comme je suis contente de lire un avis si enthousiaste ! J'avais entendu des avis très mitigés sur cette série et le premier tome dort dans ma PAL depuis sa sortie. Du coup, tu me redonnes envie de le lire, alors un grand merci à toi !
Pour le coup j'ai moi aussi adorée le premier tome j'ai d'ailleurs continuée et j'ai lu les tomes 2,3, et 4 je trouve cette saga mordante j'ai hâte de lire ton avis sur la suite! A bientôt =)
J'ai aussi beaucoup aimé le tome 1, tandis que le tome 2 (que je n'ai pas pu finir...) m'a un peu déçu..
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