jeudi 17 février 2011

Bal de Givre à New York, de Fabrice Colin

Bal de Givre à New York

Fabrice Colin

293 pages

Editions Albin Michel Wiz












4ème de couverture : 

Depuis l’accident, je ne me souviens plus de rien.
Je sais juste que je m’appelle Anna.
Tout est blanc, beau, léger autour de moi.
Pourtant, je sens qu’il y a quelque chose qui ne va pas.
Que je suis en danger.
Il faut que je me souvienne.


Ce qui se murmure autour du livre :

  • Fabrice Colin a écrit un court préquel, qu'il a diffusé sur sa page Facebook. Attention, à ne lire qu'après avoir lu le roman : à lire ici


Mon avis :

J’avais envie de lire ce roman depuis sa sortie. J’avais lu d’excellentes critiques à son sujet et je connaissais déjà un peu son auteur, puisque j’avais lu et adoré La Malédiction d’Old Haven. C’est grâce à mon amie Anne-Sophie, qui m’a prêté ce livre, que j’ai enfin pu m’y plonger, et le savourer. Car oui, il faut le dire, j’ai vraiment beaucoup aimé !

Dès le premier chapitre on plonge dans l’histoire, racontée par Anna qui vient juste de se faire renversée par la voiture du beau Wynter, et qui à partir de là aura bien des difficultés à se rappeler des éléments essentiels de son existence. Certains lui reviennent instinctivement, comme son nom, le chemin vers sa maison, vers son lycée, le nom des personnes qu’elle rencontre. Mais tous ses souvenirs sont flous. Où sont ses parents ? Que leur est-il arrivé ? Et surtout qui sont-ils ? Anna n’en a plus aucune idée. C’est dans les bras de l’énigmatique Wynter qu’elle trouvera du réconfort. Mais elle est poursuivie par un mystérieux personnage, Le Masque, qui lui laisse des messages intriguants. Anna sait qu’elle est en danger, mais ne parvient pas à savoir de quel côté se trouve vraiment la menace.

Le récit à la première personne nous permet de nous plonger au cœur des pensées, des émotions et des peurs d’Anna. L’intrigue est particulièrement bien menée par Fabrice Colin qui sait nous tenir en haleine et maintenir le suspense jusqu’à la fin du roman.

Dans une atmosphère très blanche, presque poudrée, dans un New York au cœur d’un hiver glacial, à la fois enchanteur et inquiétant, l’auteur nous embarque dans la quête d’identité d’Anna, à la rencontre de personnages tous plus attachants et surprenants les uns que les autres.

Tout au long de notre lecture, il est difficile de savoir où l’auteur souhaite nous amener, on se questionne et cela créé l’envie de tourner les pages encore et encore, car évidemment, on veut comprendre, on veut savoir : qui est vraiment Anna ? Que sont devenus ses parents ? Qui se cache derrière le Masque, est-il ami ou ennemi ? Et Wynter, doit-elle vraiment lui faire confiance ?

La succession d’événements est maitrisée par l’auteur, jusqu’aux dernières lignes. Une trentaine de pages avant la fin, j’avais commencé à comprendre un peu ce qui se jouait, sans pour autant vraiment imaginer la fin sublime que nous réservait Fabrice Colin ! Une fin sous forme de grosse claque, qui vous amène forcément à y repenser après avoir refermé le livre.

Les personnages sont très bien ficelés, on sent que l’auteur sait parfaitement nous faire ressentir les émotions qu’il veut vis-à-vis des personnages, au moment où il le souhaite.
Le beau Wynter, avec qui Anna entretiendra une fulgurante et fusionnelle histoire d’amour, n’est pas forcément aussi parfait qu’il y parait.
Le Masque restera un mystère jusqu’aux dernières pages du livre, ses apparitions sont rares mais à chaque fois d’une importance capitale !
Sans oublier bien sûr Jacob, le majordome dépourvu de bras qui pratique la télékinésie, la vieille clocharde qui tentera de mettre Anna sur la bonne piste, la meilleure copine Meï, Jareck et Myra les parents de Wynter, ainsi que sa sœur Iris… Un florilège de personnages magnifiquement travaillés qui apportent tous leur utilité à l’intrigue. Rien n’est superflu, tout est à sa place !


Mon bilan :

Un livre à ne surtout pas manquer, une lecture passionnante et palpitante, dans une ambiance unique et originale ! Une one-shot, qui plus est, ce qui permet une vraie fin et un ancrage encore plus puissant dans le récit.

11 commentaires:

Anne Sophie a dit…

ravie que tu ais apprécié cette lecture :) mille bisous

Luna a dit…

Faut que je le lise !!

Merci d'être passée ;)

Clairdelune a dit…

Quel avis tentant ! Je peux pas me retenir, je le note sans attendre !!! En espérant que je pourrais le lire dans pas très longtemps... et je pense que ce ne sera pas possible pour tout de suite :( Mais je compte bien le lire un jour !!

Lenelaï a dit…

Tout à fait d'accord avec ton avis! :)

Lia a dit…

Un très beau livre! Je ne connaissais pas vraiment Fabrice Colin (disons de nom, mais pas ce qu'il est écrit) mais là j'ai bien envie de lire et découvrir d'autres livres de lui. Bal de Givre a New York est vraiment un roman captivant. Une fois plongée dedans, je n'avais plus envie d'en sortir!

Ptitetrolle a dit…

Quelle superbe chronique !! Elle donne très envie :)

Frankie a dit…

Je l'ai dans ma Pal, il n'y a plus qu'à trouver un moment pour le lire !

isa1977 a dit…

Il faut vraiment que je le fasse entrer dans ma PAL :)
Plusieurs chroniques dont la tienne m'ont vraiment donné envie de le lire :)
Passe un bon dimanche

lasardine a dit…

je retiens la belle ambiance!

laeti a dit…

Je vois que tu adores le genre bit-lit.Moi, à part les Twilight, je n'ai rien lu d'autre de ce genre mais celui-ci me plait bien alors pourquoi pas!

FLorel a dit…

Ben tu vois lui je l'ai détesté. Vu que tout le monde le lisait j'ai voulu tenter, ben je regrette de l'avoir acheté. Trop cul-cul à mon goût. Pour moi juste nul, mais bon je dois être compliquée lol
Bizzzzzzzzzzzzz
Je continue mon tour.